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Le Salon des berces
Date de parution : 28/10/2010
Éditeurs :
Nil

Le Salon des berces

Date de parution : 28/10/2010

« Comment imagine-t-on une maison ? Par quoi commence-t-on ? Existe-t-il une pièce plus importante que les autres ? Celui qui n’a jamais pratiqué l’exercice ne sait pas combien ces...

« Comment imagine-t-on une maison ? Par quoi commence-t-on ? Existe-t-il une pièce plus importante que les autres ? Celui qui n’a jamais pratiqué l’exercice ne sait pas combien ces questions – exemplaires de trivialité – atteignent le fond de la conscience en malmenant nos habitudes puisque, soudain, elles interrogent...

« Comment imagine-t-on une maison ? Par quoi commence-t-on ? Existe-t-il une pièce plus importante que les autres ? Celui qui n’a jamais pratiqué l’exercice ne sait pas combien ces questions – exemplaires de trivialité – atteignent le fond de la conscience en malmenant nos habitudes puisque, soudain, elles interrogent leur bien-fondé. »
Non loin de sa maison de famille désormais interdite – on a changé les clefs –, dans la vallée des Papillons où, enfant, il allait faire ses premiers pas d’entomologiste, Gilles Clément construit une cabane de pierres. Dans la très profonde campagne creusoise des années 1970, il imagine autour de sa nouvelle maison un jardin en mouvement, un observatoire des espèces, un laboratoire de la nature où se trouvent déjà toutes les préoccupations environnementales qui feront de lui un paysagiste mondialement célèbre et respecté.
Un livre botanique, poétique, drôle, émouvant, engagé, inclassable

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EAN : 9782841114702
Façonnage normé : EPUB2
Format : 130 x 205 mm
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782841114702
Façonnage normé : EPUB2
Format : 130 x 205 mm
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ils en parlent

Á propos d’Éloge des vagabondes :

 

« Entre deux escales, il trouve le temps d’écrire de faux romans qui sont de vrais essais et des traités proches de la poésie. Il vient de publier un éloge des vagabondes où il prend à partie les nostalgiques d’un temps figé à jamais et les ayatollahs de l’écologie. Un livre à la fois savant, lyrique, pratique, anecdotique et ironique. À l’image de cet homme perpétuellement sur la brèche. » (Le Monde)

 

« Dans cet ouvrage intelligent et poétique, celui qui a inventé le jardin en mouvement en s’inspirant des terrains en friche raconte les pérégrinations de ces plantes vagabondes, rhubarbe du Tibet, pavot de Californie, grande berce du Caucase. Et milite pour que ces vagabondes qui inventent des solutions d’existence ne soient pas piétinées. Indispensable. » (Le Figaro)

 

« Gilles Clément nous offre à la fois un livre où la botanique, la polémique et la poésie forment un tout aussi harmonieux que ces pluies d’étoiles colorées dans nos espaces uniformes. » (Les Échos)

 

« Gilles Clément, ingénieur agronome, botaniste et entomologiste, préfère se dire jardinier. Alors, disons qu’il jardine en philosophe. Son tout nouveau livre, merveilleusement intitulé Éloge des vagabondes, en témoigne. Avec son idée d’aller moissonner les nuages pour voir quelle graine et quelle plante clandestine il peut bien transporter, il entraînerait à ses basques le moins doué des manieurs de bêche. » (L’Express)

 

« Un plaidoyer pour le brassage planétaire. » (Geo)

 

 

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Franz 15/02/2021
    Ecrivain remarquable et jardinier planétaire, Gilles Clément (né en 1943 à Argenton-sur-Creuse) sait voir et dire les petites choses qui ne sautent presque plus aux yeux de personne, le balancement des graminées sauvages, l’éclat de lumière sur la pierre, les riens du quotidien quand le silence sculpte les gestes et les paroles rares des derniers paysans. Mis à la porte de la propriété familiale, il cherche une maison et le terrain qui lui correspondent mais il est désargenté au mitan des années 1970 et les offres ne satisfont pas à ses exigences pourtant évidentes et simples ; il souhaite sa maison lumineuse, ouverte et vivante. Il finit par trouver dans la Creuse, après avoir sillonné l’hexagone en particulier et le monde en général, un terre en friche vibrante de vie, un « là-bas » et un « là-dedans », termes usités par les locaux pour : « donner un sentiment d’effroi à la distance procurée par le changement de milieu » ; « un bon coin pour la vermine » dit Roger, de la ferme Fressignaud quand il pérore en ville en se vantant « d’avoir tué cinquante écureuils » puis en marchandant ses trophées contre du mauvais vin. La maison s’édifie pierre à pierre sur des années. Son isolement impose une absence de commodités à commencer par l’eau courante et l’électricité. Les gendarmes viennent faire une enquête de voisinage contraignant Gilles Clément à prendre les devants afin de contrecarrer la rumeur, mauvaise et fumeuse. Finalement, la maison obtient son permis de construire et son droit d’exister règlementairement. Le récit autobiographique de Gilles Clément ne s’ancre pas exclusivement dans un territoire creusois. L’auteur s’y découvre et montre un cheminement de pensées en accord avec un lieu, une histoire et une conscience écologique en marche, à la fois proche de la vie et lancée dans la prospective la plus féconde. Le jardin en mouvement s’y dessine progressivement. La maison s’y continue naturellement. Gilles Clément s’adapte aux contraintes et aux limites, les siennes et celles du terrain. Ainsi les angles seront arrondis, les arbres serviront d’échafaudage, une branche de châtaignier deviendra un escalier. Inventeur du tiers paysage, Gilles Clément a conçu des jardins publics étonnants à l’égal de ceux, suspendus, du quai Branly. Le texte contient quelques fulgurances poétiques réussies et l’auteur sait restituer avec humour, empathie, lucidité tous les ratés et les à-côtés dont le quotidien regorge.Ecrivain remarquable et jardinier planétaire, Gilles Clément (né en 1943 à Argenton-sur-Creuse) sait voir et dire les petites choses qui ne sautent presque plus aux yeux de personne, le balancement des graminées sauvages, l’éclat de lumière sur la pierre, les riens du quotidien quand le silence sculpte les gestes et les paroles rares des derniers paysans. Mis à la porte de la propriété familiale, il cherche une maison et le terrain qui lui correspondent mais il est désargenté au mitan des années 1970 et les offres ne satisfont pas à ses exigences pourtant évidentes et simples ; il souhaite sa maison lumineuse, ouverte et vivante. Il finit par trouver dans la Creuse, après avoir sillonné l’hexagone en particulier et le monde en général, un terre en friche vibrante de vie, un « là-bas » et un « là-dedans », termes usités par les locaux pour : « donner un sentiment d’effroi à la distance procurée par le changement de milieu » ; « un bon coin pour la vermine » dit Roger, de la ferme Fressignaud quand il pérore en ville en se vantant « d’avoir tué cinquante écureuils » puis en marchandant ses trophées contre du mauvais vin. La...
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  • ramsesgribou 30/09/2017
    Je le connaissais immense jardinier par ses créations, je le découvre écrivain maniant la plume comme le vent berce ses plantes, tout en finesse. La majuscule s'efface et l'humilité prend sa place. On découvre l'histoire de sa maison en Creuse comme un long haïku? Les perles se suivent et nous font aimer l'homme et la nature. On ne doute pas que l'on puisse vivre et reclus et ouvert. Tout est une question d'alternance comme en politique. Vraiment heureux d'avoir lu cet opus et impatient de découvrir le bonhomme en question à Sabres en décembre. Merci à Marie de la médiathèque d'Aire-sur-l'Adour de m'avoir prêté son bouquin perso le temps d'une lecture.
  • vdujardin 22/06/2012
    Un récit jubilatoire, avec de charmants protraits des voisins, ceux qui sont favorables comme ceux qui sont hostiles, ceux qui passent régulièrement voir l'avancée des travaux (et boire un coup). Quelques éléments qui ne peuvent que me réjouir, comme page 56 les cartes postales du collectif Plonk Replonk (dont je vous ai parlé pour la première fois en septembre 2009), ou encore le château de Crozant... Je suis plus surprise par l'éloge des berces du Caucase, présentes sur le terrain et qu'il choisit de conserver, même si elles sont généralement considérées comme invasives et dangereuses (elles peuvent provoquer de graves brûlures, voir dans cet article sur les plantes invasives). Un récit à lire absolument pour un autre rapport au monde et à la nature, à la maison et au jardin!
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