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Le Bruits des clefs
Collection : Les Affranchis
Date de parution : 13/09/2012
Éditeurs :
Nil

Le Bruits des clefs

Collection : Les Affranchis
Date de parution : 13/09/2012

« Je voulais un lundi comme les autres. Comme les autres lundis et comme les autres enfants. Pas un lundi avec un mort dans mon cartable. »

EAN : 9782841116553
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782841116553
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Frutoso 07/07/2023
    C'est une petite collection des éditions NIL qui propose à des auteurs d'écrire LA lettre qu'ils n'ont jamais écrite. Anne Goscinny écrit à son papa mort à 51 ans alors qu'elle en avait 6. Au début elle parle du haut des six ans de la petite fille qu'elle était et qui demandait à sa mère :"mort jusqu'à quand ?" Elle raconte sa vie avec ce papa qui l'adorait, celui qui disait oui à tout, qui lui a manqué tout sa vie. Celui qui ne l'a pas accompagnée pendant l'adolescence et qui ne lui a pas dit qu'elle devenait une belle femme. Alors les choses n'ont pas été simples avec les hommes. Elle raconte aussi les origines juives de son père. Elle reste avec sa mère qui lui parle beaucoup de son père et qui essayait de survivre au cancer qu'elle avait avant la mort de son mari. Et puis ce jour où elle va menacer ce médecin négligent qui n'a pas écouté son père qui lui disait le jour de sa mort qu'il avait mal. L' oeuvre, les personnages de Goscinny lui ont survécu , mais elle ne veut pas tout mélanger. Voilà cette lettre est belle et émouvante, j'en lirai d'autres.
  • cascasimir 17/07/2022
    "Je voudrais décrocher la lune Je voudrais même sauver la Terre Mais avant tout Je voudrais parler à mon père Parler à mon père" Céline Dion. "Je n'ai jamais lu un Astérix du vivant de mon père", avouait Anne dans une interview pour "Lire". "De ton univers, tu es le seul mort. Moi j'aurais aimé être l'un de tes personnages : une enfance qui ne finit pas. Une bulle dans une case. C'est tout." Anne avait 9 ans, quand son père disparait, sa maman Gilberte avait un cancer... Quelques années plus tard, elle lui a écrit, mais le temps ne compte pas quand on pense à nos parents, n'est-ce-pas? "Aujourd'hui seulement, et grâce à cette lettre dont je veux penser qu'elle te parviendra, je rassemble des fragments. Tu es un puzzle qui ne sera jamais complet. J'examine les pièces et j'attends qu'elles me parlent de toi." "Maman est rentrée seule à la maison ce jour-là. Vous étiez partis tous les deux. Un seul trousseau de clefs jeté sur le meuble de l’entrée. Tu étais mort. Mort. Voilà."... "Quand meurt un humoriste, de quoi sont faites les larmes de ceux qui restent ?Cette lettre est la première et la dernière qui t'est destinée. Je t'ai mis en mots sans tricher. Sans inventer. Les souvenirs qui sont revenus sont maigres et peu nombreux mais ils constituent mon trésor le plus précieux. Maintenant, ils peuvent s'estomper, je les ai couchés, là. Je continuerai à t'inventer. Tu auras encore d'autres visages et d'autres voix. Parce que vois-tu, de cet amour- là, on ne se défait pas.""Je voudrais décrocher la lune Je voudrais même sauver la Terre Mais avant tout Je voudrais parler à mon père Parler à mon père" Céline Dion. "Je n'ai jamais lu un Astérix du vivant de mon père", avouait Anne dans une interview pour "Lire". "De ton univers, tu es le seul mort. Moi j'aurais aimé être l'un de tes personnages : une enfance qui ne finit pas. Une bulle dans une case. C'est tout." Anne avait 9 ans, quand son père disparait, sa maman Gilberte avait un cancer... Quelques années plus tard, elle lui a écrit, mais le temps ne compte pas quand on pense à nos parents, n'est-ce-pas? "Aujourd'hui seulement, et grâce à cette lettre dont je veux penser qu'elle te parviendra, je rassemble des fragments. Tu es un puzzle qui ne sera jamais complet. J'examine les pièces et j'attends qu'elles me parlent de toi." "Maman est rentrée seule à la maison ce jour-là. Vous étiez partis tous les deux. Un seul trousseau de clefs jeté sur le meuble de l’entrée. Tu étais mort. Mort. Voilà."... "Quand meurt un humoriste, de quoi sont faites les larmes de ceux qui restent ?Cette lettre est la première et la dernière qui t'est destinée. Je t'ai mis en mots...
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  • YvonS 12/07/2021
    J'ai eu la chance de rencontrer Anne Goscinny à La Nuit Blanche du Livre de La Garenne Colombes (92) il y a quelques jours. Alors ce tout petit volume m'est très  précieux. Par sa dédicace qui est si vraie et qui me touche profondément et par celle qui l'a écrite bien sûr. La fille d'une de mes idoles, celui qui est parti trop vite faire rire les anges, René Goscinny. Je ne l'ai jamais rencontré, alors que ses oeuvres ne me quittent pas, d'Astérix au petit Nicolas en passant par Iznogoud, depuis que ma grand-mère m'a offert il y a loooooongtemps mon premier Astérix, celui où couper 3 parts de gâteau.... me fait toujours rire aujourd'hui. Je les ai tous lus évidemment. Les tintinophiles me pardonneront, je suis un goscinnomane invétéré.  Quel bel hommage d'une fille à son père, quelle belle lettre d'amour, quel adieu bouleversant ! On est sur le fil entre sourires attendris et émotion, on a le coeur serré devant tant de sincérité, on est là chez lui, chez eux, ce jour-là. Anne Goscinny nous raconte ce moment dont toute la France a parlé et qui fut pour elle, à 9ans, un terrible choc. La mort de Goscinny lors d'un test d'effort cardiaque chez celui qui aurait dû le soigner et qui l'a tué, son cardiologue. Dernier gag dont on se serait bien passé.  Le déni, le manque, les tentatives de compensation, Anne Goscinny est d'une grande franchise, sa plume est précise et littéraire mais accessible à tous.  On est dans le ressenti, c'est d'autant plus touchant. Ce bruit des clefs quand les parents rentrent et qu'on entendra plus, ce parfum qui s'efface,  cette voix que nous avons encore tous dans l'oreille (et qui tord le coeur des années après ), ce regard pétillant d'un père aimant qui manquera toujours à Anne (et à nous aussi 😉)... ce rire qui cachait chez le scénariste (je préfère auteur, mais elle nous rappelle qu'il ne fut "que" scénariste de BD), qui cachait, disais-je, une souffrance et une histoire familiale que beaucoup vont découvrir ici. Un petit volume plein de rires et de larmes retenues. Un récit intime qui me rend le grand René encore plus attachant. Il fait toujours et encore partie de nos vies... Merci Anne pour ce morceau de sa vie. Vous employez un autre mot, je sais, mais c'est à dessein (dessin ? 😉) que je l'utilise. Merci...J'ai eu la chance de rencontrer Anne Goscinny à La Nuit Blanche du Livre de La Garenne Colombes (92) il y a quelques jours. Alors ce tout petit volume m'est très  précieux. Par sa dédicace qui est si vraie et qui me touche profondément et par celle qui l'a écrite bien sûr. La fille d'une de mes idoles, celui qui est parti trop vite faire rire les anges, René Goscinny. Je ne l'ai jamais rencontré, alors que ses oeuvres ne me quittent pas, d'Astérix au petit Nicolas en passant par Iznogoud, depuis que ma grand-mère m'a offert il y a loooooongtemps mon premier Astérix, celui où couper 3 parts de gâteau.... me fait toujours rire aujourd'hui. Je les ai tous lus évidemment. Les tintinophiles me pardonneront, je suis un goscinnomane invétéré.  Quel bel hommage d'une fille à son père, quelle belle lettre d'amour, quel adieu bouleversant ! On est sur le fil entre sourires attendris et émotion, on a le coeur serré devant tant de sincérité, on est là chez lui, chez eux, ce jour-là. Anne Goscinny nous raconte ce moment dont toute la France a parlé et qui fut pour elle, à 9ans, un terrible choc. La mort de Goscinny...
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  • Pampy 16/12/2020
    J'ai trouvé ce texte pudique, bien que très personnel, l'auteur y évoque celle qu'elle était, celle qu'elle est devenue mais aussi ses souvenirs avec son père, ce père qu'elle ne pouvait se résoudre à enterrer, et ses envies d'anonymat d'adolescente, pouvoir être une ado comme tous. Ce deuil si compliqué, impossible à faire, cette absence inacceptable l'amenant à le rechercher dans les yeux des hommes ayant traversé sa vie. Ce texte est très fort, émouvant en très peu de pages (88)
  • dvan 18/12/2016
    Dans ce court texte sous forme d'une lettre à son père ( mort brusquement quand elle avait neuf ans), Anne Goscinny nous livre son désarroi de n'avoir pas vraiment pu dialoguer avec ce personnage public qu'était René Goscinny. Pudique et touchant , il s'en dégage un fort sentiment de désarroi, de manque . Merci à la collection Les Affranchis pour ce joli exercice de style.
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