Sans regret, Maxence Caron a choisi depuis quelques années la liberté pour se consacrer à l’écriture, loin des sentiers battus et de la carrière académique qui lui tendait les bras. Après une agrégation de philosophie à vingt-deux ans, une thèse de doctorat récompensée par l’Académie Française, de nombreux prix au Conservatoire National de Musique et la conception d’un système de philosophie entièrement nouveau (La Vérité captive – De la philosophie), il se consacre à l’essentiel ; ayant fondé aux Editions du Cerf la collection des « Cahiers d’Histoire de la Philosophie », il poursuit son cheminement littéraire en se tournant vers la poésie (Le Chant du veilleur – Poëme symphonique) et l’essai (Pages – Le Sens, la musique et les mots). Catholique inclassable et méditatif au tempérament de feu, admirateur de Tzara et Claudel, lecteur de Lacan et saint Augustin, Maxence Caron se dérobe à toutes les écoles de pensée et a d’ores et déjà marqué son époque d’une empreinte si singulière qu’elle ne laisse aucun lecteur indifférent : son amour de la langue française, son sens de la provocation, son style à la fois baroque et cinglant font de cet écrivain de trente-cinq ans l’une des figures montantes de l’avant-garde littéraire.