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Je m'appelle Radar
Hannah Pascal (traduit par)
Date de parution : 10/03/2016
Éditeurs :
Nil

Je m'appelle Radar

Hannah Pascal (traduit par)
Date de parution : 10/03/2016

L’histoire est un cercle, et la vie un spectacle de marionnettes… Au commencement, Radar. Il naît dans le New Jersey en 1975 alors qu’une panne d’électricité plonge l’hôpital dans le...

L’histoire est un cercle, et la vie un spectacle de marionnettes… Au commencement, Radar. Il naît dans le New Jersey en 1975 alors qu’une panne d’électricité plonge l’hôpital dans le noir. Le petit garçon vient au monde avec une peau d’un « noir d’aubergine » tandis que ses parents, Charlene...

L’histoire est un cercle, et la vie un spectacle de marionnettes… Au commencement, Radar. Il naît dans le New Jersey en 1975 alors qu’une panne d’électricité plonge l’hôpital dans le noir. Le petit garçon vient au monde avec une peau d’un « noir d’aubergine » tandis que ses parents, Charlene et Kermin, sont blancs et que Charlene est une femme fidèle. Déboussolée, elle le soumet à une batterie de tests. Après des années de vaine quête auprès de différents médecins, Charlene et Kermin tentent un ultime essai : ils acceptent la bizarre invitation de Kirkenesferda, un groupe d’artistes-scientifiques du Grand Nord norvégien…
Un roman-kaléidoscope foisonnant, jubilatoire, culotté et mordant, qui joue de tous les genres et de toutes les traditions pour bousculer le lecteur, le conquérir… et l’enchanter.

« Captivant, magistral. Un roman multiforme passionnant. » Publishers Weekly

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EAN : 9782841118953
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782841118953
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jmb33320 24/09/2022
    Kirkenesferda. C’est un des mots qui revient le plus souvent dans les cinq parties de ce long roman tout à fait étrange, qui pose beaucoup de questions et ne répond avec certitude à aucune. Bref, pareil à nul autre. A l’origine ce nom désigne un groupe de scientifiques réunis par les hasards de la guerre dans un camp de travail situé tout au nord de la Norvège, près du cercle arctique. Ces savants (physiciens pour beaucoup d’entre eux) décident de créer une sorte de performance/happening où des créations mécaniques joueront un grand rôle. Ce sera de l’art pour l’art car ils ne sont pas du tout intéressés par l’aspect public de ces représentations, d’ailleurs risquées car faisant appel à des techniques dangereuses. Ces créations se distinguent par leur caractère éphémère mais sont soigneusement documentées. Le roman contient d’ailleurs des photos, schémas pour renforcer cet effet de vérité. Ce seront les parents caucasiens de Radar, un bébé à la peau noire né en 1975, qui seront invités dans cet endroit, avec la promesse qu’une technique pourrait permettre à cet enfant de perdre sa pigmentation. Ce personnage de Radar, nous le retrouverons dans trois des cinq parties de ce roman qui se veut total. La seconde partie nous fera vivre les horreurs de la guerre en ex-Yougoslavie dans les années 1990, la quatrième nous emmènera au Cambodge et au Viêtnam et culminera avec les massacres des Khmers Rouges. Enfin dans la dernière partie, qui se situe en Afrique, principalement au long du fleuve Congo, nous retrouverons Radar. Les circonstances (la disparition de son père) ont fait qu’il a été enrôlé par Kirkenesferda. Avec deux autres membres, il embarquera pour un voyage risqué, avec pour thème de cette performance « La Conférence des Oiseaux », le long poème mystique d’Attar. J’ai été vivement pris par ce roman touffu car il part vraiment, vraiment ! , dans tous les sens. Il faut totalement accepter de se faire balader par le talent de conteur de Reif Larsen. Et surtout être bien conscient qu’il n’y a aucune garantie que les questions qu’on peut se poser trouvent finalement réponse ! Il n’est pas interdit non plus de penser que la fin est bien abrupte. Kirkenesferda. C’est un des mots qui revient le plus souvent dans les cinq parties de ce long roman tout à fait étrange, qui pose beaucoup de questions et ne répond avec certitude à aucune. Bref, pareil à nul autre. A l’origine ce nom désigne un groupe de scientifiques réunis par les hasards de la guerre dans un camp de travail situé tout au nord de la Norvège, près du cercle arctique. Ces savants (physiciens pour beaucoup d’entre eux) décident de créer une sorte de performance/happening où des créations mécaniques joueront un grand rôle. Ce sera de l’art pour l’art car ils ne sont pas du tout intéressés par l’aspect public de ces représentations, d’ailleurs risquées car faisant appel à des techniques dangereuses. Ces créations se distinguent par leur caractère éphémère mais sont soigneusement documentées. Le roman contient d’ailleurs des photos, schémas pour renforcer cet effet de vérité. Ce seront les parents caucasiens de Radar, un bébé à la peau noire né en 1975, qui seront invités dans cet endroit, avec la promesse qu’une technique pourrait permettre à cet enfant de perdre sa pigmentation. Ce personnage de Radar, nous le retrouverons dans trois des cinq parties de ce roman qui se veut total....
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  • Anmoon 24/04/2022
    Que peuvent avoir en commun la physique quantique, l’art et la guerre ? Ce roman, divisé en 5 parties comme autant d’actes d’une même pièce, nous en montre une possibilité. Il débute avec la naissance de Radar Radmanovic, fils de Charlene et Kermin Radmanovic, qui arrive au monde complètement noir alors que ses parents sont blancs (je ne révèle rien, ces informations figurent sur le quatrième de couverture). Et de ce point de départ qui n’en est finalement pas un, il nous transporte depuis les Etats-Unis, en Norvège, en ex-Yougoslavie, en Indochine, et même au Congo, au gré des époques et des conflits qui ont marqué ces différents territoires. Pour servir de fil conducteur à ce roman, donc, la physique quantique, que des scientifiques artistes, ou artistes scientifiques, vont utiliser pour monter des spectacles de marionnettes à la fois éphémères et tout en légèreté. Reif Larsen, dans son roman, nous fait comprendre que ce qui compte, c’est l’œuvre et pas son auteur. Ses protagonistes, il les a créés minutieusement, en profondeur. Ils semblent être une entité différente de lui, de ce qui a jailli de son esprit, et elles se mettent en scène pour créer elles-mêmes des œuvres, qui se veulent elles-mêmes indépendantes... Le tout donne une impression de poupées russes, avec des imbrications d’histoires les unes dans les autres. Décrit de telle manière (taille imposante du livre, physique quantique, imbrications diverses…) ce livre pourrait faire peur… et pourtant, l’écriture est tellement fluide, les histoires tellement bien mises en scène, les personnages tellement bien développés, que l’on se surprend à tourner les pages aisément, tout comme on sourit régulièrement, à certains propos ou à l’apparition d’une nouvelle idée de l’auteur, dont on se demande où il va chercher une telle inspiration. C’est ainsi par exemple que, comme dans son précédent roman, « L'Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet », des illustrations, dont on se demande sans arrêt si elles sont réelles et détournées, ou créées de toute pièce, sont parsemées au gré des pages. J’ai découvert ici un roman plein d’imagination, d’enchantement, de profondeur, aussi, qui arrive à montrer que même dans les heures les plus sombres de l’Histoire, le beau est suffisamment important pour devoir continuer à être mis en scène. Que peuvent avoir en commun la physique quantique, l’art et la guerre ? Ce roman, divisé en 5 parties comme autant d’actes d’une même pièce, nous en montre une possibilité. Il débute avec la naissance de Radar Radmanovic, fils de Charlene et Kermin Radmanovic, qui arrive au monde complètement noir alors que ses parents sont blancs (je ne révèle rien, ces informations figurent sur le quatrième de couverture). Et de ce point de départ qui n’en est finalement pas un, il nous transporte depuis les Etats-Unis, en Norvège, en ex-Yougoslavie, en Indochine, et même au Congo, au gré des époques et des conflits qui ont marqué ces différents territoires. Pour servir de fil conducteur à ce roman, donc, la physique quantique, que des scientifiques artistes, ou artistes scientifiques, vont utiliser pour monter des spectacles de marionnettes à la fois éphémères et tout en légèreté. Reif Larsen, dans son roman, nous fait comprendre que ce qui compte, c’est l’œuvre et pas son auteur. Ses protagonistes, il les a créés minutieusement, en profondeur. Ils semblent être une entité différente de lui, de ce qui a jailli de son esprit, et elles se mettent en scène pour créer elles-mêmes des œuvres, qui se...
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  • Anelor 03/07/2020
    Ce livre est divisé en cinq parties; je dis bien divisé, car malheureusement j'ai ressenti un manque de cohérence entre ces parties. Il faut savoir que l'histoire du bébé qui naît noir de la 4e de couverture ne concerne qu'une partie sur cinq de ce gros roman foisonnant. Je l'ai bien aimée d'ailleurs, cette 1e partie. Mais 2e partie: on part dans une toute autre histoire, une autre partie du monde, rien à voir (a priori). Pour introduire le personnage de Miro, on remonte 3 générations en arrière, on vit la guerre des Balkans, on s'éloigne de notre sujet... 3e partie du roman: on retrouve notre Radar. J'ai adoré cette partie, tout semblait se rejoindre, s'expliquer. 4e partie, nous voici repartis dans une autre région du monde, on remonte trois ou quatre générations d'un nouveau personnage [masquer] qui lui va mourir soudainement sans avoir joué un bien grand rôle dans notre histoire [/masquer]. Pour résumer, j'ai absolument adoré le fil conducteur, cette troupe d'artistes qui montent des spectacles improbables qui mêlent poésie, technologie et prise de risques. Rien que pour ça, ça vaut le coup de lire ce livre. J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Radar adulte. Malheureusement, j'ai trouvé que l'auteur se perdait parfois dans ses histoires annexes, et je n'y ai, pour ma part, pas vu ou pas compris l'intérêt.Ce livre est divisé en cinq parties; je dis bien divisé, car malheureusement j'ai ressenti un manque de cohérence entre ces parties. Il faut savoir que l'histoire du bébé qui naît noir de la 4e de couverture ne concerne qu'une partie sur cinq de ce gros roman foisonnant. Je l'ai bien aimée d'ailleurs, cette 1e partie. Mais 2e partie: on part dans une toute autre histoire, une autre partie du monde, rien à voir (a priori). Pour introduire le personnage de Miro, on remonte 3 générations en arrière, on vit la guerre des Balkans, on s'éloigne de notre sujet... 3e partie du roman: on retrouve notre Radar. J'ai adoré cette partie, tout semblait se rejoindre, s'expliquer. 4e partie, nous voici repartis dans une autre région du monde, on remonte trois ou quatre générations d'un nouveau personnage [masquer] qui lui va mourir soudainement sans avoir joué un bien grand rôle dans notre histoire [/masquer]. Pour résumer, j'ai absolument adoré le fil conducteur, cette troupe d'artistes qui montent des spectacles improbables qui mêlent poésie, technologie et prise de risques. Rien que pour ça, ça vaut le coup de lire ce livre. J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Radar adulte. Malheureusement, j'ai...
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  • decloitrecynthiaz 19/02/2019
    Un livre beaucoup trop dense pour en parler. Un conte très joli et très long.
  • TheFunkyFreshLibrary 23/08/2016
    Physiquement parlant, « Je m'appelle Radar » est une brique aussi large qu'épaisse (ou presque) avec une 1ere et une 4eme de couverture à thématique indo-africaine et un titre bizarre. Je ne l'aurais pas acheté, pas d'attirance particulière (ça ne s'explique pas!). Sauf qu'on me l'a chaleureusement recommandé et finalement offert. Sauf que l'auteur est aussi celui d'un roman adapté dernièrement par JP Jeunet : « l'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet ». Que je lirai/verrai très vite, promesse à moi-même. Car je ne vous cache pas que « Je m'appelle Radar » est une découverte merveilleuse, un bijou de roman bizarre. Voilà pour ce que vous raconte la 4ème de couverture : « L'histoire est un cercle, et la vie un spectacle de marionnettes... Au commencement, Radar. Il naît dans le New Jersey en 1975 alors qu'une panne d'électricité plonge l'hôpital dans le noir. Le petit garçon vient au monde avec une peau d'un " noir d'aubergine " tandis que ses parents, Charlene et Kermin, sont blancs et que Charlene est une femme fidèle. Déboussolée, elle le soumet à une batterie de tests. Après des années de vaine quête auprès de différents médecins, Charlene et Kermin tentent un ultime essai : ils acceptent la bizarre invitation de Kirkenesferda, un groupe d'artistes-scientifiques du Grand Nord norvégien... » Cette affaire de couleur de peau n'est que le point de départ du roman, il ne faut pas s'y tromper. Parce que l'histoire racontée, elle, a plusieurs débuts, qui vont s'échelonner au fil de la lecture. Un autre de ces commencements se situe en Serbie, un autre encore au Cambodge. Ainsi, le lecteur est immergé dans des contextes très différents, des vies et des personnalités multiples, des situations historiques aussi variées que le siège de Sarajevo et le régime des khmers rouges. Le tout compose l'histoire, sans pour autant laisser le lecteur dans l'ignorance des liens qui unissent ces destinées : on ne se perd pas, mais on s'immerge alternativement dans ces ambiances. On remonte le fleuve Congo, comme si on y était, on assiste aux horreurs des conflits dans la jungle indochinoise, on s'interroge sur le sens de l'art, on s'initie au froid et à la faim à Belgrade. Et toujours, toujours, on sait pourquoi l'auteur nous raconte cela, on comprend où il nous emmène. Il sait alterner avec brio le récit d'aventure, le roman initiatique, le texte introspectif, l'épopée historique et la saga familiale. Certains passages sont dignes de grands thriller, d'autres très chargés d'humour. Et la poésie prend le dessus, pour finir. S'ajoute que l'auteur s'est amusé à semer une multitude de parallèles insignifiants mais jouissifs, que le lecteur notera, ou pas : deux hommes, dans deux aéroports différents et à deux époques distinctes, « passent la serpillière sur un sol déjà propre ». Trois personnages racontent le même rêve ou vivent la même expérience métaphysique. Des objets, aussi, se baladent d'une époque à l'autre, d'un lieu à l'autre. « L'histoire est un cercle » : c'est peut-être là le propos principal de ce grand roman. Je l'ai vu aussi qualifié de « roman-kaléidoscope », à quoi s'ajoutait « foisonnant, jubilatoire, culotté et mordant » et je crois qu'avec ça, tout est dit ! Je conseille vivement sa lecture, et ne trouve pas de reproche à lui faire. Si ce n'est, peut-être, celui de nous abandonner après le point final.Physiquement parlant, « Je m'appelle Radar » est une brique aussi large qu'épaisse (ou presque) avec une 1ere et une 4eme de couverture à thématique indo-africaine et un titre bizarre. Je ne l'aurais pas acheté, pas d'attirance particulière (ça ne s'explique pas!). Sauf qu'on me l'a chaleureusement recommandé et finalement offert. Sauf que l'auteur est aussi celui d'un roman adapté dernièrement par JP Jeunet : « l'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet ». Que je lirai/verrai très vite, promesse à moi-même. Car je ne vous cache pas que « Je m'appelle Radar » est une découverte merveilleuse, un bijou de roman bizarre. Voilà pour ce que vous raconte la 4ème de couverture : « L'histoire est un cercle, et la vie un spectacle de marionnettes... Au commencement, Radar. Il naît dans le New Jersey en 1975 alors qu'une panne d'électricité plonge l'hôpital dans le noir. Le petit garçon vient au monde avec une peau d'un " noir d'aubergine " tandis que ses parents, Charlene et Kermin, sont blancs et que Charlene est une femme fidèle. Déboussolée, elle le soumet à une batterie de tests. Après des années de vaine quête auprès de différents médecins, Charlene et Kermin tentent un ultime essai :...
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